LA GRANDE MUTUELLE DE DÉVELOPPEMENT

ÉCONOMIQUE SOCIAL CULTUREL ENVIRONNEMENTAL

DE LA RÉGION DU BÉRÉ

BADEMA - TOUS PARENTS - FRATERNITÉ

REFONDER SIBIRIDOUGOU VILLAGE-MARTYR AU BÉRÉ

« Il y’a des vérités qu’on a besoin de colorer pour les rendre visibles »

L’HISTOIRE et l’EGYPTOLOGIE (Kamitologie) sont nos boussoles pour notre renaissance. Elles nous permettent de naviguer avec une plus grande sagesse dans les défis et les opportunités qui se présentent à nous.

La grande Mutuelle BADEMA s’appuie sur les chroniques arabes, les griots traditionnalistes et une bibliographie sérieusement établie.

Le village de SIBIRIDOUGOU dans le pays de Dô au sud de Ségou, entre Koulikoro et Koutiala, village-frontière, village aux pouvoirs magiques, propriétaire et détenteur exclusif du Dô, épine dorsale de la puissance spirituelle et militaire du Royaume des SOUSSOU (Région de Koulikoro actuel Mali) fondé en 1148 après la fin de l’empire du Ghana en 1138 était l’allié indéfectible de BANDIOUGOU Soumba N’Golo Diarisso dit Soumaoro KANTE, dernier Roi sur 39 issus respectivement des familles Keita, Camara, Traoré, Bouaré et Kanté.

Le village de SIBIRIDOUGOU qui a refusé la dynastie des Kéïta suite à la grande réunion de Kurukan Fuka près de Kangaba a été détruit par KONATE Fakanda dit Soundiata KEITA en 1235-1240 appuyé par les chefs islamisés et les Berbères pendant la bataille de KIRINA (Koulikoro entre Bamako et Kangaba) et intégré à l’empire du Mali. En fait c’est la victoire des forces musulmanes sur celle de la spiritualité traditionnelle, du vitalisme du terroir africain.

Le village de SIBIRIDOUGOU dans le territoire situé le long des fleuves du Niger et du Bani, vers le sud-ouest de Djenné, dans les environs de Ségou, maître des sciences occultes et gardien du Dô qui a refusé de se soumettre au « maître » musulman du Mandé est détruit par les Lieutenants de Mansa KANKOU MOUSSA en 1325.

Le village de SIBIRIDOUGOU qui a refusé toute domination est détruit en 1468 par l’Askya Mohammed SYLLA du SONGHAY aidé de son Frère Omar KOMDIAGHO dont les troupes armées venus de Gao traversaient régulièrement la région pour faire des razzias et combattre les Malinkés et les Peuls rendant ainsi la région très instable.

Le village de SIBIRIDOUGOU qui a refusé l’adhésion à l’islam est détruit par le Maroc du Sultan EL MANSOUR Ahmed Saadi avec son commandant d’armée le chef des renégats chrétiens (prisonniers chrétiens devenus musulmans) Pacha DJOUDER en 1591-1599 pendant la bataille de Tondibi (moyenne vallée du Niger et ses confins sahariens) qui voit la défaite militaire de l’Askya ISSIHAQ II et la désintégration de l’empire SONGHAY. Fin de l’empire de GAO du Niger.

Le village de SIBIRIDOUGOU régi essentiellement par les croyances vitalistes est détruit en pays Haoussa en 1804-1810 par le Califat de Sokoto du réformateur religieux Shaihu DAN FODIO Ousman appartenant à la congrégation soufie de la Qadiriyya. 

Le village de SIBIRIDOUGOU a été détruit définitivement par l’Administration coloniale Française à MANKONO sous le prétexte fallacieux d’une épidémie de fièvre jaune et ses habitants transférés de force dans le « village antique et biblique » de MADIAN en Côte d’Ivoire.

Notez bien : Nous avons une dette envers nos devanciers méritants : Face aux techniques de prédations de plus en plus redoutables et sophistiquées de nos voisins immédiats et lointains, refondons SIBIRIDOUGOU, construisons le Monument de notre Renaissance et réalisons le Musée des Civilisations KOYARA pour assurer la continuité de la mémoire historique de nos communautés, leur émancipation économique et indépendance politique. La clef de la prise en main de nos destins communs est à ce prix. « Renoncer, c’est faire preuve de faiblesse ».

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