LA GRANDE MUTUELLE DE DÉVELOPPEMENT

ÉCONOMIQUE SOCIAL CULTUREL ENVIRONNEMENTAL

DE LA RÉGION DU BÉRÉ

BADEMA - TOUS PARENTS - FRATERNITÉ

REPENSONS ET REVOLUTIONNONS LES ARTS ET LA MUSIQUE COMME OUTILS DESTINES A SUSCITER NOTRE EVEIL DE CONSCIENCE ET A EXORCISER LE MAL-DEVELOPPEMENT DANS LA REGION DU BERE

JOUONS LA MUSIQUE DE NOTRE HISTOIRE, CHANTONS NOS ENJEUX DE DEVELOPPEMENT, DANSONS NOS VIES, UNE AUTRE MANIÈRE DE BOOSTER L’ESTIME DE SOI, LA CONFIANCE EN SOI ET L’AFFIRMATION DE SOI

La Grande Mutuelle de Développement Economique Social Culturel et Environnemental (BADEMA) a pour missions inscrites dans ses Textes Fondamentaux :

  • L’union, la cohésion et la solidarité entre les Filles et Fils de la Région du BERE ; Le développement économique, social, culturel et environnemental ; L’épanouissement et la promotion des populations adhérentes.

Nous avons l’ambition de nous limiter à l’observance stricte de nos devoirs et obligations générales en conformité avec nos Statuts.

Mais, l’inorganisation et la pauvreté de la vie musicale, l’absence criarde de structure véritable de soutien aux artistes, l’inexistence d’intervention institutionnelle dans la gestion des arts et de la culture, le manque de sens véritable des productions d’œuvres musicales, l’insuffisance d’instruments musicaux modernes en quantité et en qualité nous obligent, par devoir de vigilance, et dans l’intérêt de nos adhérents et des populations, à prendre en charge ce pan de la culture dans nos programmes d’activités.

Comme vous le savez, la musique fait depuis longtemps partie intégrante de la culture humaine, servant de moyen d’expression, de narration et de célébration. Dans les sociétés rurales du BERE, la musique est et demeure constamment et partout présente : il n’est pas de moment important de la vie de nos peuples, qui ne soit accompagné de chants et de danses, soutenus ou non par des instruments.

Malheureusement, nos Elites et collectivités locales n’ont pas mesuré à leur juste valeur l’importance de cette activité dans le développement de notre région. L’éveil des consciences par la connaissance de notre histoire, la transmission de notre culture nécessaire pour diffuser la conscience du sentiment d’appartenance à une même civilisation, le maintien de la cohérence du lien et de la cohésion sociale, la prévention des comportements et des replis communautaristes, l’attractivité de l’environnement pour soigner les blessures sociales, ont été délaissés au profit d’un pragmatisme individuel égoïste essentiellement financier.

Plus de soixante ans de cécité intellectuelle, d’absence d’imagination créatrice, de gestion calamiteuse, ont laissé nos arts, notre vie musicale dans un sommeil comateux et prolongé dans lequel les fonctions de la vie culturelle sont suspendues. Le prix à payer de notre manque de vision prospective est lourd aujourd’hui pour nos peuples.

Dans le but de se faire une idée précise du bilan globalement catastrophique de ce secteur important, la Grande Mutuelle BADEMA a envoyé une mission d’experts scientifiques sur le terrain composée d’Anthropologue culturel, d’Organologue, de Musicologue, et d’Ethnologue pour réaliser un travail de recherche ethnomusicologique complété par une étude de la vie musicale dans nos localités.  

Le rapport de nos experts est décevant, accablant pour tous et donne à rire ou à pleurer. Il explique bien notre défaite. Voici quelques constats tristes et regrettables :

  • Au BERE la musique et la danse sont des activités jugées comme féminines et impures pouvant menacer la masculinité dans l’imaginaire de nos parents.
  • Les artistes sont qualifiés « d’esclaves par ascendance » et entretenir des liens étroits avec eux représentent donc un certain danger.  
  • Les musiciens sont considérés comme des délinquants, vauriens, paresseux, amuseurs publics, personnes vulgaires et non recommandables.
  • La faiblesse quantitative et qualitative des instruments de musique (seulement 4 instruments).
  • Les jeunes artistes vivent dans le complexe des instruments de musique occidentaux.
  • Le manque de formation musicale des artistes.
  • La précarité socio-économique des artistes, musiciens et autres professionnels de culture.
  • Des chants inadaptés, des danses gratuites, des styles musicaux non pertinents pour notre vision de développement économique et social.
  • Aucune pratique de compétition artistique et culturelle pour susciter des vocations et faire naître et évoluer des talents.
  • Un champ d’activités artistiques et culturelles très limité.
  • Aucune politique de sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel musical de la Région du BERE.

Sur la base des recommandations du rapport, nous ambitionnons de révolutionner la musique, le chant et la danse en suscitant une rupture radicale et absolue dans les mentalités et les visions artistiques de nos parents. 

Bref, nous chanterons nos visions du monde et les enjeux de notre développement. Nous composerons la musique qui retrace notre histoire millénaire. Nous danserons notre vie contemporaine. Sur la base de documents scientifiques vérifiés et d’œuvres composées par nos soins. Une autre manière pour nos peuples de vivre, d’exister et d’espérer.

Désormais, nos musiques et nos danses doivent être porteuses de sens, et non pas « virtuosités gratuites ou gesticulations qui se croient originales ». Nos arts et cultures doivent être annonciateurs de bonne nouvelle.

Pour atteindre nos objectifs, nous envisageons la création de grands ensembles instrumentaux ou la chorale, le ballet, le théâtre seront à l’honneur. C’est un défi crucial pour faire passer nos messages d’éveil des consciences et de transmission des valeurs de la République. Notre renaissance culturelle et émergence économique doivent être assises sur des savoirs solides et inattaquables.

 Pour cela, la Grande Mutuelle BADEMA lancera officiellement un vaste chantier de recrutement des populations originaires du BERE sur toute l’étendue de notre pays pour la formation aux métiers référencés de l’art, la musique, du chant et de la danse. Aucun niveau scolaire ne sera exigé, encore moins l’âge. La seule condition sera la volonté d’apprendre à jouer des instruments musicaux pour intégrer les groupes artistiques.

  1. Voici LA LISTE RETENUE DES ACTIVITES DE SPECTACLE : Ballet – Chorale – Théâtre – Chant – Danse
  2. LE METIER D’HUMORISTE : Auteur de caractère comique ou satirique, l’humoriste doit allier plaisir, étonnement et jeux comiques.
  3. Voici LA LISTE RETENUE DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE POUR LA FORMATION :

Accordéon

Ahoco

Alto

Balafon

Banjo

Batterie

Calebasse

Caisse

Clarinette

Clavier

Clochette

Conga

Contrebasse

Cornemuse

Cymbale

Djembé

Flûte à bec

Flûte de pan

Guitare classique

Guitare électrique

Grelot

Harmonica

Kora

Lamellophone (Timo)

Maracas

Marimba

Piano

Rouleur

Saxophone

Synthétiseur

Tambour

Tama

Timbales

Trombone

Trompette

Violon

Violoncelle

Xylophone

Nous exprimons notre reconnaissance à nos experts qui nous ont doublement enrichi : familiarité avec le domaine de l’ethnomusicologie et informations précieuses sur la vie musicale de nos parents de la Région du BERE.

 Nous exprimons aussi notre gratitude aux différentes populations des localités visitées pour l’agréable accueil qu’ils continuent de réserver à nos délégations.

Le Président du Bureau Exécutif National félicite les Secrétaires et Conseillers chargés des Arts et Cultures ainsi que les Chefs de missions pour l’excellent travail accompli au cours de leurs visites de travail.

NOTEZ BIEN : Vous pouvez adhérer à la Grande Mutuelle Economique, Sociale, Culturelle et Environnementale de la Région du BERE pour qu’ensemble nous réalisions une nouvelle espérance pour nos Parents. L’adhésion est libre et ne tient pas compte des croyances, de l’origine, du sexe, de l’idéologie, de la tendance politique. La seule condition d’adhésion est de croire que notre Terre ancestrale peut encore changer et d’être résolu à contribuer à ce changement. Nous vous attendons.

À tous, nous disons GRAND MERCI.

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